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la gurison sÕaccomplit-elle?
Un Cours en
Miracles enseigne que
la seule vritable gurison est de l'esprit. Essayer de gurir
quoi que ce soit d'autre est de la magie. La magie est dfinie
comme le traitement des effets et non de la cause. Par
exemple, disons que chaque fois que Marie va rendre visite
ses parents, elle dveloppe un mal de tte. Pour soulager la
douleur, elle prend de l'aspirine, qui est un remde magique.
Le Cours ne s'oppose pas ceci.
Tous les moyens
matriels que tu acceptes comme remdes contre les maladies
du corps (ex. une aspirine) sont des raffirmations de
principes magiques. CÕest le premier pas dans la croyance
que le corps fait sa propre maladie. CÕest un deuxime faux
pas que de tenter de le gurir par des agents non crateurs
(sans pardon). Toutefois, il ne sÕensuit pas quÕil est mal dÕutiliser ces agents des
fins correctives. Parfois
la maladie a une prise suffisamment forte sur lÕesprit pour
rendre une personne temporairement inaccessible
lÕExpiation (correction des erreurs). Dans ce cas, il peut
tre sage dÕutiliser une approche de lÕesprit et du corps
qui reprsente un compromis, en donnant croyance
temporairement lÕaction gurissante de quelque chose
dÕextrieur (ex. aspirine ou chirurgie). Ceci parce que la
dernire chose qui puisse aider ceux qui ne sont pas dans
lÕesprit juste, ou les malades, est une augmentation de la peur. Ils
sont dj dans un tat affaibli par la peur. SÕils taient
prmaturment exposs un miracle, ils pourraient tre
saisis de panique. CÕest ce qui risque dÕarriver lorsquÕune
perception sens dessus dessous a induit la croyance que les
miracles sont effrayants.
Ē Un Cours en
Miracles Č T-2.IV.4 (mes commentaires entre parenthses)
Mais cette approche ne parvient pas la cause du
problme. Toute maladie est une forme de refus de pardonner
dans l'esprit. Seul le pardon gurit. Quelque part dans nos
esprits, nous savons exactement pourquoi nous sommes malades
et ce que nous devons pardonner. Il y a une forte rsistance
ce concept parce que notre ego nous enseigne que la cause de
notre maladie est en dehors de nous, dans le monde.
La gurison doit
se produire dans lÕexacte proportion o le manque de valeur
de la maladie est reconnu. QuelquÕun a seulement besoin de
dire : Ē Il nÕy a aucun gain pour moi en ceci Č, et il est
guri. Mais pour dire cela, il faut dÕabord reconnatre
certains faits. DÕabord, il est vident que les dcisions
sont de lÕesprit, et non du corps. Si la maladie nÕest
quÕune approche errone en rsolution de problmes, cÕest
une dcision. Et si cÕest une dcision, cÕest lÕesprit et
non le corps qui la prend. La rsistance est norme qui
empche de reconnatre cela, parce que lÕexistence du monde
tel que tu le perois dpend de ce que le corps soit le
dcideur.
Ē Un Cours en Miracles Č M-5.II.1.
Imaginez que sur un morceau de papier est crite la
cause de la migraine de Marie, ainsi que la solution. Mais
Marie est assise dans une pice sombre et ne peut pas lire le
papier qu'elle tient. Un gurisseur entre dans la pice avec
une torche (Saint-Esprit) et s'approche de Marie. Il fait
rayonner la lumire de la torche sur le papier. Marie peut
avoir une forte rsistance lire le papier croyant que le
problme nÕa rien voir avec elle, mais avec l'attitude de
ses parents son gard.
Le gurisseur, l'aide du Saint-Esprit, aide Marie voir qu'il n'y a rien craindre, et qu'il n'y a
aucun besoin de se sentir coupable. Marie lit que c'est
l'attitude autoritaire de ses parents qui la contrarie. Il poursuit
en disant que
l'attitude de ses
parents reflte
la manire autoritaire dont elle
traite ses enfants.
Marie a besoin de
changer la faon
dont elle pense de
ses enfants. Elle doit se pardonner pour se sentir suprieure
ses enfants. La prsence sans
jugement du gurisseur peut aider Marie changer d'avis au
sujet de ses enfants.
Si Marie russit dans la ralisation de ce
changement de perception, ou miracle, alors la prochaine fois
qu'elle rencontrera ses parents, elle ne sera pas contrarie
par leur attitude. Elle ressentira au contraire, de la
compassion pour leur comportement.
Le gurisseur nÕa pas guri Marie. Ce sont nos
propres penses qui nous rendent malades, et nous pouvons
changer notre esprit sur nos penses.
Un thrapeute ne
gurit pas : il laisse la gurison se faire. Il peut
indiquer les tnbres mais il ne peut pas apporter la
lumire de lui-mme, car la lumire nÕest pas de lui. Or,
tant pour
lui, elle doit tre aussi pour son patient. Le Saint-Esprit
est le seul Thrapeute. Dans toute situation o Il est le
Guide, Il rend la gurison trs claire. Tu ne peux que Le
laisser remplir Sa fonction. Il nÕa pas besoin dÕaide pour
cela. Il te dira exactement quoi faire pour aider qui que ce
soit quÕil envoie toi pour tre aid, et Il lui parlera
par toi si tu nÕinterfres pas.
Ē Un Cours en
Miracles Č T-9.V.8 :1-8
Ce qui suit
est la premire partie du chapitre 5 de mon livre Ē Le livre Findhorn du
pardon Č
Chapitre cinq (une partie)
Aider les autres pardonner
Je
ne suis ici que pour aider vritablement.
Je
suis ici pour reprsenter Celui Qui mÕa envoy.
Je
nÕai mÕinquiter ni de ce que je dirai ni de ce que je
ferai,
car
Celui Qui mÕa envoy va me diriger.
Je
suis content dÕtre l o Il souhaite que je sois,
connaissant quÕIl y va avec moi.
Je
serai guri en Le laissant mÕenseigner gurir.
Ē Un Cours en Miracles Č T-2.V.18:2-6
TRAVAILLER AVEC LES AUTRES
Ce chapitre me permet de partager avec d'autres
personnes Š en particulier celles qui sont impliques dans la
consultation et la thrapie Š une vue d'ensemble de certaines
ides et techniques que j'ai trouv utiles pour aider les
autres se pardonner. Toutefois, les cas que j'ai utiliss
pour illustrer les techniques employes peuvent tre valables
pour tous, thrapeutes ou non. Je suppose que toute personne
se sentant attire par ce genre d'approche aura dj reu un
entranement en psychothrapie.
Une technique de gurison est d'une importance
secondaire par rapport la prsence du thrapeute. Par
Ē prsence Č, j'entends l'tat d'esprit du
thrapeute pendant le travail avec le client. Pour que la
gurison survienne, il faut que le thrapeute soit guid de
l'intrieur et cela ne peut se produire que s'il est en paix
vis--vis du client. Une merveilleuse technique de gurison
utilise au mauvais moment est sans utilit. Savoir quand
parler et quand rester silencieux, quand utiliser une approche
ou une mthode diffrente, doit tre guid d'un lieu plus
lev que la raison ou la logique. Les comptences
thrapeutiques doivent tre combines avec une coute
intrieure. Le compte rendu d'une sance de thrapie mene par
le docteur Kenneth Wapnick illustre ce point :
L'une de mes
premires expriences en thrapie, aprs que j'aie commenc
travailler avec le Cours en Miracles, m'a fourni un
exemple puissant de relation entre la gurison et le pardon.
Je voyais SĻur Annette depuis deux mois environ. Elle tait
ge de cinquante ans et avait vcu dans la vie religieuse
depuis prs de trente ans. Elle tait aussi l'une des
personnes les plus en colre qu'il m'ait t donn de
rencontrer dans mon travail. Vis--vis de l'autorit, elle
tait pleine d'une haine silencieuse qui aurait dtruit des
montagnes. Aprs quelques sances, SĻur Annette tait
capable dÕinterroger certaines de ses attitudes envers
l'Ordre et son dsir de revanche. Elle ne semblait plus
aussi engage dans les mesures de reprsailles qu'elle avait
envisages. Du moins, c'est ce que je pensais. Un jour,
Annette entra dans le bureau arborant un visage glacial de
Ē colre divine Č. Sa coordinatrice du couvent
avait fait quelque chose qu'elle jugeait au-del de ce qui
pouvait tre pardonn et SĻur Annette, totalement ferme
toute suggestion, tait bien dcide partir en guerre.
Ce mme matin,
j'avais attrap une trs mauvaise grippe et je me sentais
misrable. Aucune de mes prires et mditations n'tait
parvenue la faire disparatre et j'tais assis face
Annette me sentant compltement inutile et dcourag. Je
savais que si elle partait comme elle tait entre elle
allait commettre une erreur irrvocable qu'elle regretterait
toute sa vie. Pourtant rien de ce que je pouvais dire ne la
faisait changer d'avis. Et sous ma frustration grandissante,
ma grippe ne faisait qu'empirer. Plus je me sentais frustr,
plus je donnais de la ralit aux symptmes colriques
d'Annette et conformment par la suite, aussi bien aux
miens. videmment, jÕtais en train de projeter mon manque
de pardon de moi-mme sur Annette, voyant dans son
enttement s'accrocher sa colre un miroir de mon propre
enttement m'accrocher ma grippe, sans parler de mon
propre chec en tant que thrapeute. Ė travers nos
symptmes, la sparation s'tait accrue et la gurison par
l'union s'tait d'autant retire derrire les nuages de
colre et de culpabilit.
Ce qui ajoutait
ma difficult tait la croyance qu'Annette m'avait t
envoye par Dieu et comme elle tait en srieuse difficult
il tait de ma responsabilit de l'aider. Il tait vident
que j'tais en train d'chouer. Arriv environ au milieu de
la sance, mon dsespoir me conduisit finalement me
souvenir que je n'tais pas le Thrapeute et que je ne
pouvais certainement pas tre davantage concern par Annette
que Jsus pouvait l'tre. Tout en continuant lui parler et
l'couter, une autre partie de mon esprit commena prier
pour demander de l'aide. Je demandais Jsus de me fournir
les mots pouvant gurir la colre et la peur d'Annette et
ramener sa conscience l'amour qui tait sa vritable
identit.
La rponse a t
immdiate. Je suis soudain devenu disponible l'aide qui
tait l Ń pour moi. Un sursaut dÕnergie mergea de ma
poitrine, traversa mes poumons, mon nez et ma gorge et je
pouvais sentir ma grippe se gurir et ma tte s'claircir.
Au mme moment j'ai commenc parler. Je ne me souviens pas
de ce que j'ai dit et je ne suis pas sr que ce soit trs
diffrent de ce que jÕavais dit auparavant. Seulement
maintenant j'tais diffrent. Je ne voyais plus Annette
comme spare de moi, une patiente en difficult que moi,
thrapeute, je devais aider. Dsormais elle tait ma sĻur et
en me joignant elle je me joignais Jsus. J'tais devenu
le patient galement et tous les deux nous recevions la
gurison depuis l'amour de Dieu qui pardonne. Vers la fin de
la sance, son visage adouci refltait le transfert de la
colre, et la peur vers le pardon, et l'amour, tout comme
mon bien-tre refltait le mme changement en moi-mme.
J'avais appris ma leon ce jour-l, rapprendre de
nombreuses reprises par la suite.
Forgiveness
and
Jesus par le Dr. Kenneth
Wapnick. Non traduit et publi en anglais par la Foundation For A Course In
Miracles © 1983. Voir lÕappendice pour la
description du livre.
Sans l'aide d'un guide intrieur, il est impossible
de trouver ce qui est le mieux pour le client. Heureusement,
nous avons tous accs cette sagesse ds que nous pouvons
nous dtendre et que nous voulons tre aids par cette source.
Le thrapeute doit tre en paix pour accder cette sagesse
intrieure.
Si les thrapeutes sont perturbs par la prsence de
leurs clients, leur premier devoir est de rtablir leur propre
paix dÕesprit avant de tenter d'aider leurs clients. Pour y
parvenir, ils doivent admettre honntement avoir perdu leur
paix, que le client n'en est pas responsable et qu'ils
ncessitent un peu d'aide pour voir la situation diffremment.
Si leur intention est sincre, ils peuvent demeurer confiants
que l'aide intrieure viendra.
Lorsque les clients sont en prsence de thrapeutes
qui sont en paix, ils reoivent le message qu'ils ne sont pas
en train dÕtre jugs et qu'ils ne sont pas vus comme des
pcheurs. Cela fournit une occasion aux clients de changer
leur esprit et de se soulager du fardeau d'une culpabilit
qu'ils s'imposent.
Dans le rcit de sance de consultation qui prcde,
le Dr Kenneth Wapnick dcrit le point tournant de la
sance :
Mme en lui
parlant et en l'coutant, dans une autre partie de mon
esprit, j'ai commenc prier pour de l'aide, demandant
Jsus de fournir les mots qui guriraient sa colre et sa
peur, et la restauration de sa prise de conscience de
l'amour qui tait sa vritable identit.
Ne sachant plus comment aider, il se tourna vers
l'intrieur pour tre guid et reut l'aide, la fois pour
lui-mme et pour sa cliente.
Ce qui suit est un aperu (s.v.p. voir le livre) de
quelques techniques que j'utilise lorsque jÕaide les autres
se pardonner et se gurir. Je vois ces approches de gurison
comme les touches d'un piano. Je dois bien connatre ces
touches mais j'essaye de permettre une partie plus leve de
moi de savoir quand il faut les jouer. L'entranement
thrapeutique mÕa permis de bien jouer certaines touches (par
exemple, la visualisation guide), mais c'est seulement en
m'en remettant avec joie une sagesse au-del de ma
personnalit que les touches appropries sont appuyes au bon
moment.
ętre capable de penser en vous-mme dans une
sance de gurison, Ē Je nÕai pas la moindre ide de ce qu'il
faut faire Č, puis se taire et
attendre de se faire Ē dire Č quoi faire est un geste de
sagesse.