2e Partie
G-LA PAIX D’ESPRIT
H-COMMENT PUIS-JE PARDONNER?
I-NE PAS RENDRE L’ERREUR RÉELLE
J-ENQUÊTER LE SOI
K-L’APPROCHE AAA AU PARDON
L-L’EFFONDREMENT DU TEMPS
G-LA PAIX D’ESPRIT
N’oublie pas que la motivation pour
ce cours est l’atteinte et la conservation de l’état de paix.
Étant donné cet état, l’esprit est quiet, et la
condition est atteinte dans laquelle tu te souviens de Dieu.
T-24.Intro
Le Bonheur, c’est de vivre dans l’espace entre deux pensées.
Dans cet espace le Saint-Esprit est invité et guide toutes les
activités. Dans cet espace, « Je n’ai rien à
faire».
Ne rien faire, c’est se reposer et
préparer un lieu en soi où l’activité du corps
cesse d’exiger de l’attention. C’est en ce lieu que vient le
Saint-Esprit et c’est l’à qu’Il demeure. T-8.VII.7:7
Le passé autant que le futur n’existent plus. Les
mémoires, la connaissance – déjà cru essentielles
pour juger et évaluer chaque moment – sont abandonnées
afin de laisser ce pouvoir plus puissant prendre charge de notre vie.
Les décisions ont disparu et sont remplacées par une
certaine connaissance. L'ego prévient que tout sera
chaotique sans son aide, mais au lieu de cela, tout est paix.
Nous nous faisons dire de démissionner d’être notre propre
enseignant, parce que nous avons très mal appris. (T-12.V.8)
Quelle modestie et pour lego, combien insultant. Il nous crie :
«Mes expériences passées ne sont-elles pas de
grande valeur ?» Non, réplique le Saint-Esprit, car chaque
moment est neuf et requiert une réponse unique et seul le
Saint-Esprit connait celle qui est appropriée. Et cette
réponse sera bénéfique à tous car Il ne
peut donner qu’à tous. “Mais comment le futur peut-il être
sécuritaire ” crie l’ego? «Le futur est ton
concept,» répond le Saint-Esprit. «Il n’y pas de
temps, seulement le moment présent, et je peux te dire
exactement ce que tu dois faire pour avoir la paix et la joie.
Mais tu dois cesser ta dépendance aux pensées
basées sur la mémoire avant que je sois le bienvenu et
ceci inclut tes «soi-disant bonnes pensées» aussi
bien que celles qui attaquent.
Comme étudiants d’«Un Cours en Miracles»
devrions-nous travailler pour la paix mondiale ? N’est-il pas
égoïste de notre part d’être seulement
concerné avec notre paix intérieure ? Le Cours nous dit
que cet univers complet n’est qu’une projection d’une pensée de
séparation sur l’écran de l’espace/temps-
Le monde a été fait
comme attaque contre Dieu. Il symbolise la peur.et qu’est-ce que la
peur sinon l’absence d’amour ? Ainsi le monde é tait
censé être un lieu où Dieu ne pouvait pas entrer et
où Son Fils pouvait être à part de Lui.
Là est née la perception, car la connaissance ne pouvait
pas causer de si insanes pensées. Livre d’Exercices p.
430, 2e par.
C’est constitué dans la structure même de cette
planète que le désaccord et les problèmes
doivent existés ici. L'ego est un système de
pensée meurtrier, tue ou fais-toi tuer, et ainsi il doit en
être ici le miroir. Seulement pour exister sommes-nous
obligés de tuer quelque chose pour manger par tous les moyens–
que ce soit animal ou végétal – toute idée
d’accomplir une utopie doit échouer par le fait même. S’il
y a un monde, il doit y avoir un ego qui le projette. Lorsque tous les
êtres séparés décideront finalement de
laisser aller l'ego, (Le dernier jugement) la paix sera au rendez-vous,
mais il ne restera plus d’univers pour projeter. Alors, notre
intérêt n’est pas de réaliser la paix dans le
monde, ni envoyer de la lumière aux régions
troublées, mais d’apprendre à trouver la paix
intérieure à travers nos leçons quotidiennes de
pardon. Lorsque l’esprit parviendra à la paix, la mémoire
de Dieu reviendra et nous accueillerons une présence de
guérison dans le monde. Certaines personnes seront
attirées par notre paix et à leur tour seront
encouragés par notre exemple à choisir le pardon au lieu
de l’attaque. Nous n’aurons aucune intention de changer et d’influencer
les autres, car seule la présence d’un enseignant de Dieu
possède la capacité de guérir les autres.
Le plus grand bien peut être accompli en demeurant
soi-même en paix. L’esprit ego pense constamment, planifiant,
conspirant, se défendant et attaquant. Ceci est un voile
de fumée très efficace pour oblitérer les
pensées de Dieu. Nous nous écrions : «Où est
Dieu ?» pendant que nous nous assurons constamment de ne pas Lui
laisser un espace pour entrer. Pouvons-nous Lui donner une ouverture ?
Ou croyons-nous qu’Il ne peut frapper une cible qui bouge; alors vivons
une vie d’action et de pensées constantes et ainsi nous serons
en sécurité contre Lui.
Je suis désireux de
reconnaitre que mes pensées ne signifient rien et d’en
lâcher prise. Je choisis qu’elles soient remplacées par ce
qu’elles étaient censées remplacer. Mes pensées
sont insignifiantes, mais toute la création réside dans
les pensées que je pense avec Dieu W-p1.51.4:6.
Pour trouver la paix de Dieu, nous devons atteindre l’endroit où
nous voyons «Le monde que je vois ne contient rien que je
veuille». Leçon 128. Pendant que nous croyons encore
connaître nos meilleurs intérêts, nous continuerons
à planifier et à conspirer pour l’ultime relation, la
carrière, etc. La Paix et par conséquent la
mémoire de Dieu nous échappera pendant nos poursuites des
idoles de ce monde.
Un point viendra où nous renoncerons volontiers au fait
que nous ne savons pas comment être vraiment joyeux et enfin nous
ferons un pas de côté et laisserons le Saint-Esprit
diriger le chemin.
Sois seulement tranquille. Tu n’auras
besoin d’aucune autre règle pour laisser tes exercices
d’aujourd’hui t’élever au-dessus de la pensée du monde et
libérer ta vision des yeux du corps. Sois seulement calme
et écoute. Leçon 125, par.9, page 232
H-COMMENT PUIS-JE PARDONNER?
Il est impossible de pardonner
à quelqu'un d’autre, car ce ne sont que vos fautes que vous
voyez en lui. C’est là que vous voulez les voir et non en vous.
Voilà pourquoi le pardon de quelqu'un d’autre est une illusion.
Le Chant de la Prière. S-2.1.4 :2-5
QU’EST-CE QUE LE PARDON?
Nous pouvons seulement débuter le processus du pardon lorsque
nous commençons à réaliser combien semblables nous
sommes avec la personne que nous souhaitons pardonner. Lorsque nous ne
pouvons pardonner à quelqu'un, c’est parce nous ne pouvons pas
nous pardonner pour le même problème, bien qu’il soit dans
une autre forme. Par exemple, une femme peut détester son mari
pour ses fortes explosions agressives de colère bien qu’elle ne
l’ait jamais fait souffrir de cette façon. Cependant, sa
colère est juste aussi forte que la sienne mais
présentée de manière différente par elle.
Quand elle se sent en colère, elle peut se couper de lui
émotionnellement. La colère de son mari reflète la
sienne qu’elle n’a pas pardonnée en elle-même.
Le Cours enseigne que le pardon
reconnaît que ce que nous croyions nous avoir été
fait l’a vraiment été par nous-mêmes, car nous
seuls pouvons nous priver de la paix de Dieu ; par conséquent
nous pardonnons aux autres pour ce qu’ils ne nous ont pas fait et non
pour ce qu’ils nous ont fait. Le pardon véritable
reconnaît une attaque comme un appel à l’amour et à
la correction. (T-12. 1.8) (p.233)
Le pardon consiste à abandonner le passé, à
laisser aller tout ce que nous croyons que les gens, le monde ou Dieu
nous ont fait, aussi bien que tout ce que nous pensons leur avoir fait.
Le pardon est un changement dans la perception. Chacun d’entre nous est
notre frère ou notre sœur venant de l’amour ou de la peur. Leur
attaque provenant de la peur, est une supplication pour notre amour.
Notre seul problème est de croire en la séparation d’avec
Dieu, notre seule guérison est de se joindre les uns aux autres
à travers le pardon.
Les trois étapes du pardon.
Kenneth Wapnick a identifié dans le Cours trois étapes ou
pas sur le sentier du pardon que je trouve utiles dans la
compréhension de ce qu’est le pardon véritable.
1. Premièrement, nous devons retirer nos
projections sur le monde et prendre la responsabilité pour notre
propre souffrance. Nous devons arrêter de pointer nos doigts vers
les gens et les situations en les accusant de nous blesser et voir
qu’ils sont en train de nous refléter les endroits que nous
n’avons pas guéris/pardonnés en nous-mêmes. En
fait, ces personnes et ces événements méritent nos
remerciements pour nous avoir montré ce qui se trouve dans notre
inconscient, car sans eux nous ne verrions pas les forces qui nous
actionnent. Le secret du salut n’est
que ceci : que tu te fais cela à toi-même.
T-27.VII.10 :1 (p.630)
2. Après avoir réalisé qu’il n’y
a rien à blâmer « au dehors» et ayant
trouvé que le problème se trouve en nous-mêmes,
nous tombons normalement dans le piège de se sentir coupable.
Notre ego croit s’être séparé de Dieu et tient
à continuer de cette façon. Il nous dit que nous devrions
nous sentir coupable pour nos péchés car c’est par ce
moyen que nous venons à prendre sérieusement ce monde de
séparation.
La culpabilité demande toujours une punition et c’est ce qui
nous empêche de laisser aller notre souffrance. Durant cette
deuxième étape de pardon, nous venons à voir
combien nous sommes attachés à notre culpabilité.
La culpabilité est la somme totale de pensées
négatives que nous entretenons sur nous-mêmes. Il
apparaît comme un sacrifice de ne pas se sentir justifiés
d’être une victime et le souhait est de s’accrocher à sa
colère, à sa jalousie, ses griefs, etc.
Bien que la culpabilité soit douloureuse, elle nous est
familière et nous la préférons à
l’augmentation de responsabilité personnelle qui nous arrivera
lorsque nous perdrons notre attachement à être une
victime. Nous pouvons maintenant choisir de décider que la
culpabilité ne nous sert plus désormais et que nous
aimerions qu’elle soit défaite.
Ce changement requiert de l’aide en dehors du système de
pensée de l'ego car nous ne pouvons pas le faire par
nous-mêmes. Notre petit désir de changer, de modifier
notre perception, ouvre la voie pour la troisième étape
du pardon.
3. À ce stade final, notre culpabilité
est défaite par le Saint-Esprit, Qui se tenait toujours
là derrière la barrière de notre
culpabilité et la paix revient à notre esprit. Cependant,
jusqu’à ce que nous exécutions les deux premières
étapes Il ne peut pas entreprendre la troisième. Nos pas
peuvent être comparés au fait de percer un trou dans la
barrière de protection que nous avons érigée
contre l’amour de Dieu afin de permettre à son Amour de se
répandre à l’intérieur et dissoudre notre
culpabilité.
La prière suivante tirée d’«Un Cours en
Miracles» contient en elle-même les trois étapes du
pardon. Le Cours nous conseille fortement de l’utiliser chaque fois que
nous ne sommes pas joyeux.
J’ai dû prendre la mauvaise
décision, parce que je ne suis pas en paix.
J’ai pris la décision
moi-même, mais je peux aussi prendre une autre décision
Je veux prendre une autre
décision, parce que je veux être en paix.
Je ne me sens pas coupable, parce que
le Saint-Esprit défera toutes les conséquences de ma
mauvaise décision si je Le laisse défaire.
Je choisis de Le laisser
défaire, en Lui permettant de décider de choisir Dieu
pour moi.
T-5.VII.6:7-11 (p. 96)
Au niveau d’expérience le plus
profond nous viendrons à réaliser que nous ne sommes pas
notre ego mais bien encore « chez nous en Dieu rêvant
d’exil » T-10.1.2 :1 (p.195)
Nous découvrirons que nous sommes tels que Dieu nous a
créés, le seul Christ, parfait et éternel et
que rien ne peut nous blesser. Quoi donc alors aura à être
pardonné ?
….dans le pardon complet, où
tu reconnais qu’il n’y a rien à pardonner, tu es absous
complètement. T-15.VIII.1:7 (p.343)
I-NE PAS RENDRE L’ERREUR RÉELLE
Dans nos vies de chaque jour, nous sommes entourés de
défis qui demandent à être résolus. L'ego
est assez vite à rebondir dans le portrait et à prendre
tout très sérieusement en déclarant réelles
toutes les erreurs commises et ensuite essayer de les
«résoudre». En donnant de la réalité
aux erreurs, l'ego s’assure que nous gardions notre focus fermement
centré sur l’illusion de l’espace/ temps qu’il a
créé et loin de la source d’aide véritable – le
Saint-Esprit.
Tu ne comprends pas comment passer
sur l’erreur, sinon tu n’en ferais pas. Ce ne serait qu’une erreur de
plus que croire, soit que tu n’en fais pas, soit que tu peux les
corriger sans l’aide d’un Guide en correction. Et si tu ne suis pas ce
Guide, tes erreurs ne seront pas corrigées…..la façon de
les défaire n’est donc pas de toi mais pour toi.
T-9.IV.2:2-7 (p.181)
Pour nous aider à comprendre la nature du problème et sa
solution, nous pouvons nous tourner vers l’analogie trouvée dans
les rêves. Imaginez que vous dormez et faites un cauchemar. Dans
ce rêve vous êtes dans une situation où vous semblez
être pris dans un danger qui provient de quelqu'un ou quelque
chose d’autre. Le tout semble très réel et l'ego est
occupé à vous «aider» à faire face
à la situation. Cet aide comme de raison, sera quelque forme de
déni et de projection résultant en une défense ou
une attaque. Le cauchemar semble tellement réel que vous
commencez à crier fort et réveiller votre partenaire qui
allume la lampe sur la table de chevet. Dans votre rêve, vous
devenez conscient de la lumière, vous réalisez faire un
cauchemar et vous vous réveillez.
Vous regardez autour de la chambre qui vous est familière et
vous émettez un soupir de soulagement en disant à votre
partenaire : «Merci mon Dieu rien de cela n’était
réel» «Je croyais tellement être un
pécheur dans ce rêve et que je n’avais aucun autre recours
que d’attaquer pour me sauver».
La lumière est-elle venue dans
votre rêve pour vous protéger ? La lumière a-t-elle
attaqué vos ennemis ? N’a-t-elle rien fait d’autre que de vous
rappeler que c’était un rêve et que rien ne se passait
vraiment – que vous aviez tout monté ?
Vous ne ressentez aucune
culpabilité à propos de ce que vous avez fait dans le
rêve et aucune faute n’a été commise. Les erreurs
n’étaient pas réelles et la lumière qui a apparu
vous l’a rappelé. Vous semblez maintenant être de retour
dans la «réalité». Mais l’êtes-vous
vraiment ?
Tout ton temps se passe à
rêver. Tes rêves endormis et tes rêves
éveillés ont des formes différentes, mais c’est
tout. Leur contenu est le même. T-18.II.5:12-14 (p.403)
Le Cours nous informe qu’il n’y a aucune différence entre nos
rêves endormis et ceux qui sont
«éveillés» où nous pensons être
un corps en besoin de protection par notre ego. Même la plus
petite nuance d’irritation nous fait croire que quelque chose de
réel s’est produit pour déranger notre paix et notre
colère va maintenant restaurer la situation à notre
goût en essayant de faire sentir les autres coupables.
T-15.VII.10 (p.341) Nous avons encore donné de la
réalité à l’erreur. Cependant, la même
solution nous attend tout comme dans le cauchemar. Nous ne pouvons pas
nous guérir nous-mêmes, mais nous pouvons inviter la
guérison de Celui Qui peut la donner. Il y a une lumière
dans notre esprit, le Saint-Esprit, Qui est la mémoire de qui
nous sommes réellement.
Un souvenir de chez toi continue
à te hanter, comme s’il y avait un endroit qui appelait ton
retour, bien que tu ne reconnaisses pas la voix, ni ce que c’est que
cette voix te rappelle.
Leçon 182, p. 351
Si nous pouvons mettre de côté la forte envie de nous
«réparer» et réaliser que tout ce que nous
savons faire est de créer des problèmes et non de les
guérir, nous pourrons créer l’ouverture nécessaire
au milieu de nos défenses pour que la lumière du
Saint-Esprit puisse rayonner et éloigner notre souffrance.
La situation externe qui était cru responsable pour notre
souffrance peut ne pas être altérée, mais sa
perception sera maintenant différente et nous serons en paix. Un
miracle s’est produit. La lumière du Saint-Esprit a-t-elle fait
quelque chose ? A-t-elle agit dans le monde et eu des effets sur la
forme ? Non, elle nous a seulement rappelé qu’il y avait une
autre façon de voir la situation. La lumière n’attaque
pas la noirceur. La noirceur est seulement l’absence de lumière.
Quand vous allumez une lampe dans une pièce sombre, la noirceur
ne va pas se cacher sous le tapis. La Saint-Esprit nous rappelle que
l’erreur perçue est irréelle. Elle est de la même
nature que le cauchemar.
La voix du Saint-Esprit ne commande
pas, parce qu’elle est incapable d’arrogance. Elle n’exige pas, parce
qu’Elle ne cherche pas à contrôler. Elle ne vaine
(n’accable) pas parce qu’Elle n’attaque pas. Elle ne fait que rappeler.
Elle est irrésistible uniquement à cause de ce qu’Elle te
rappelle. T-5.II.7:1-6 (p.82)
Il se peut quelquefois que vous réalisiez rêver
lorsque vous faites un rêve tout en continuant à
rêver. C’est ce qu’on appelle un rêve lucide ou conscient.
Au moment où vous réalisez que vous rêvez, tout
problème que vous puissiez avoir disparaît
immédiatement dans la joyeuse réalisation que vous
inventez tout le contenu du rêve ainsi que sa réaction. Et
maintenant, vous pouvez changer votre réponse.
Le voyage que nous entreprenons avec «Un Cours en Miracles»
et l’aide du Saint-Esprit montre que nous pouvons changer notre
réaction en toute circonstance, même la plus extrême
et accepter le miracle que le Saint-Esprit est constamment en train de
nous prolonger.
J-ENQUÊTER LE SOI
Rien de
réel ne peut être
menacé
Rien
d’irréel n’existe
En cela réside la paix de Dieu
Texte,
Intro-
«Un
Cours en Miracles» nous demande d’affronter notre sagesse
conventionnelle à propos de qui nous croyons être et ce
qu’est vraiment le monde. Jusqu’à ce que nous le fassions, nous
errons endormis et la souffrance sera notre constant compagnon.
L’énoncé plus haut cite : «Rien d’irréel
n’existe» signifiant que si quelque chose n’est pas
éternel (c.à.d. jamais né) sa nature est celle
d’un rêve. Dans le Livre d’Exercices Jésus déclare,
«Il n’y a pas de monde. Voilà la pensée centrale
que le Cours tente d’enseigner.» Livre d’Exercices
p1.132.6:2-3. Si c’est la «pensée centrale» alors
nous avons besoin d’y faire très attention.
Alors, qu’est-ce qui existe? Un homme qui marche au crépuscule
se trompe en prenant une corde enroulée pour un serpent
empoisonné et devient terrifié. Il voit ce qui semble un
vrai problème qui nécessite une solution d’urgence et il
n’entendra rien d’autre. Il est possible que beaucoup de persuasion
soit nécessaire à quelqu'un qui sait la
vérité qu’il n’y a rien à craindre dans cette
situation. Le «serpent» est une projection de l’esprit de
l’homme et n’a aucune existence inhérente. Certaines
écoles Bouddhistes diraient qu’il est vide et «n’existe
pas de son propre côté» et que tout ce nous
percevons ou pensons est soit vide ou nul, sans aucune
réalité ou existence inhérente.
Je crois que le Cours est d’accord avec ceci, faisant
référence à l'ego comme étant un rêve
qui disparaîtra dans le néant quand nous le choisirons,
tout comme la noirceur s’efface (et non se cache) quand apparaît
la lumière. Pendant que nous nous identifions avec l'ego, nous
lui donnons de la réalité et par le fait même nous
insistons à exister comme individu pour maintenir l’illusion
d’individualité, nous avons besoin de nous défendre
contre la vérité en nous concentrant sur l’irréel
– un monde vide de toute existence inséparable.
Alors qui suis-je ? Ce tronc avec quatre membres et une tête ?
Est-ce que je me sens diminué quand je me coupe les ongles et me
fait tailler les cheveux ? Ou lorsque je perds un membre? Non – la
pensée « Je » demeure. Que penser des
pensées et des émotions qu’elles génèrent ?
Nous pouvons les regarder venir et partir, nous pouvons reculer et
observer leur présence ou leur absence, elles ne sont donc pas
ce que nous sommes. Sommes-nous une collection des parties de nos
corps, pensées et émotions ? Encore non, car si nous ne
pouvons pas être trouvés dans les parties nous ne pouvons
donc pas plus exister dans la collection.
Les pensées dont je suis
conscient ne signifient rien parce que je suis en train d’essayer de
penser sans Dieu. Ce que je nomme «mes pensées» ne
sont pas mes vraies pensées. Mes vraies pensées sont
celles que je pense avec Dieu. Je n’en suis pas conscient parce que
j’ai fabriqué mes pensées pour les remplacer. Leçon
51.
Le concept d’un soi individuel est fait par l’esprit – ce n’est
seulement qu’une autre pensée vue comme étant importante.
Notre corps, esprit et sentiments sont seulement comme le câble
enroulé et n’ont aucune existence reliée. Nous leur avons
seulement donné un sens ou une étiquette comme
étant «moi ». Les premières leçons du
Livre d’Exercices insistent sur ce point. «Rien dans cette
pièce ne signifie quoi que ce soit». A la revue de cette
leçon, (voir la leçon 51) on dit : « La raison pour
laquelle il en est ainsi, c’est que je ne vois rien et rien n’a pas de
signification. Il est nécessaire que je reconnaisse cela pour
apprendre à voir. ». À la leçon 7
Jésus se sert de l’exemple d’une tasse en disant, « Que
sais-tu de cette tasse, excepté ce que tu en as appris dans le
passé ? Tu n’aurais aucune idée de ce qu’est cette
tasse, n’eut été de ton apprentissage
passé». Cela est une autre façon de dire que nous
étiquetons tout ce que nous percevons et lui donnons un sens
qu’il ne possède pas de lui-même ni en lui-même.
Ce que Dieu n’a pas
créé n’existe pas. Et tout ce qui existe existe tel qu’Il
l’a créé. Le monde que tu vois n’a rien à faire
avec la réalité. C’est toi qui l’a fait et il n’existe
pas. Leçon 14.
Lorsque la première lettre de l’alphabet a
été écrite sur le tableau, à notre
première classe de lecture lorsque nous étions enfants,
nous n’avons pas vu un « A » Nous avons peut-être vu
une tente ou une montagne. Nous avons dû nous faire apprendre
à le cataloguer comme un « A » et c’est ce que nous
voyons maintenant. Mais ce n’est pas un « A » de
lui-même et en lui-même mais bien une série de
traits. Même le mot «trait» est une étiquette.
Imaginez-vous pour un moment qu’à travers le pardon à soi
nous laissions aller notre identité personnelle comme homme,
femme, parent, enfant, travailleur, etc. Qui reste pour vouloir un
gain, des louanges et une bonne réputation ? Nous pourrons alors
connaître la paix de Dieu et finalement nous rappeler qui
nous sommes – non pas comme individu mais comme Christ - le
seul esprit éternel sans forme que Dieu a
créé dans son Esprit.
K-L’APPROCHE AAA AU PARDON -
Conscience - Acceptation – Demande
d’aide
CONSCIENCE – Le Désaveu
du Déni
Le conflit doit être
résolu. Il ne peut être évité, mis de
côté, nié, déguisé, vu ailleurs,
appelé d’un autre nom ou caché par quelque tromperie, si
l’on veut s’en échapper. Leçon 333- 1:4.
Pour que le processus de pardon puisse commencer, nous devons
réaliser que le problème se situe dans notre esprit et
non dans le monde où notre ego nous affirme l’être.
Si des dictateurs comme Hitler nous contrarie, c’est que nous
possédons un propre Hitler dans notre esprit. Il est
inconfortable et douloureux de réaliser ce que nous avons
gardé couvert dans nos esprits et nous résistons à
ce processus. Cependant, jusqu’à ce que nous réalisions
ce qui a besoin d’être pardonné, nous sommes
destinés à conserver nos problèmes.
De plus, si nous permettions à nos défenses d’ego
d’être dissoutes, le Saint-Esprit entrerait dans nos esprits et
ferait partir l'ego, et c’est notre plus grande peur – le fin de notre
exclusivité et de notre spécialisme.
Il n’est pas nécessaire de
chercher ce qui est vrai, mais il est nécessaire de chercher ce
qui est faux. T-16.IV.6:2
L’aspect principal du Cours n’est pas d’affirmer la lumière et
l’amour à l’intérieur de nous mais de découvrir et
de pardonner les blocages d’ego que nous avons érigés
pour cacher la présence de l’amour. Quand ils seront
enlevés par le processus de pardon, la lumière et l’amour
de Dieu se manifesteront automatiquement dans nos esprits.
Jésus nous demande de nous
servir de nos relations comme des miroirs afin de découvrir tout
ce qui est non guéri en nous. Pour pouvoir le faire, c’est notre
responsabilité d’en être conscient. Comme Jésus
avait rappelé à Helen Schucman : «Tu es bien trop
tolérante à l’égard des vagabondages de l’esprit
et tu excuses passivement ses malcréations».
T-2.VI.4:6
ACCEPTATION – Ne Pas Prendre
Notre Ego Sérieusement
C’est l’irréalité du
péché qui rend le pardon naturel et entièrement
sain, un profond soulagement pour ceux qui l’offrent ; une
quiète bénédiction là où il est
reçu. Il n’approuve pas les illusions mais les recueille
légèrement, avec un petit rire, et les dépose
doucement aux pieds de la vérité. Et là elles
disparaissent entièrement. Leçon 134.6:1-3
Quand par le fait d’être conscient, nous découvrons que le
problème se situe en nous, l'ego tente de reprendre ce qu’il a
perdu en se servant de la clairvoyance que nous venons
d’acquérir pour nous accuser de nos péchés. Il se
trouve une grande tentation de le croire et nos doigts accusateurs
pointent maintenant vers notre propre tête. Notre réponse
donne encore de la réalité au monde de l'ego.
Cependant, ce drame qui est le nôtre se produit encore dans le
rêve de séparation d’avec Dieu et rien n’est vraiment en
train d’arriver. Comme lorsque tu t’éveilles d’un cauchemar, tu
réalises que rien ne s’est finalement produit, ainsi
Jésus nous demande d’apprendre à rire doucement de nos
rêves d’ego. Rien de ce que nous puissions faire ne peut
blesser notre nature Christique – autrement le péché
serait possible.
Regarder notre culpabilité avec acceptation est le changement de
perception que le Cours appelle un miracle. Tout ce à quoi nous
résistons persiste, par contre ce que nous acceptons sera
guéri. Le Cours nous demande de regarder les
ténèbres dans nos esprits et d’accepter sans jugement ce
que nous y trouvons. On ne nous demande pas de réprimer notre
colère ou de la transformer, mais simplement de l’observer tout
en l’acceptant doucement et en attendant patiemment pour le moment
où elle aura disparu. La cause de toute notre souffrance vient
du désir à maintenir l’apparente séparation d’avec
Dieu et ainsi de préserver notre individualité.
Il t’enjoint de Lui porter chaque
terrible effet afin qu’ensemble Vous regardiez sa sotte cause, et que
en ries avec Lui un moment. Tu juges les effets, mais Il a jugé
leur cause. T-27.VIII.9:3-4
DEMANDE D’AIDE – Offrir nos
problèmes au Saint-Esprit
Le Saint-Esprit ne demande te toi que
ceci : apporte-Lui chaque secret que tu lui as fermé. Ouvre-Lui
chaque porte et invite-Le à entrer dans les
ténèbres pour les dissiper. À ta requête, il
entre avec joie. Il porte la lumière aux ténèbres
si tu Lui ouvres les ténèbres. Mais ce que tu caches, Il
ne peut le regarder. T-14.VII.6:1-5
Lorsque nous décidons d’être heureux et non d’avoir
raison, nous invitons le Saint-Esprit dans nos esprits pour
éloigner la culpabilité à laquelle nous nous
accrochions. Il est important de réaliser que nous ne sommes pas
ceux qui guérissons notre esprit – nous ne faisons que permettre
au Saint-Esprit d’enlever ce qui nous coupe de Dieu. Nous n’avons pas
à comprendre comment cela se produit. Notre travail se situe aux
deux premiers stades de ce processus – Conscience et Acceptation. Pour
être guéri nous avons besoin d’aide en dehors de notre
système de pensée d'ego. Cet aide doit attendre
jusqu’à ce qu’elle soit demandée car elle ne
s’ingérera jamais de force en nous contre notre libre arbitre.
La prochaine fois que tu sentiras avoir perdu ta paix, il t’aidera de
savoir que tu peux arrêter un instant et devenir conscient de
l’endroit où tu te sens inconfortable dans ton corps. Cet
endroit est un reflet dans ton esprit d’un non pardon dans ton corps.
Mets ta main à cet endroit dans un geste de simple acceptation
et dis-toi qu’il est correct de se sentir ainsi. Lorsque tu te sens
prêt, demande au Saint-Esprit de voir le problème d’une
façon différente dans ta vie.
L-L’EFFONDREMENT DU TEMPS
Telle est chaque vie; un
semblant d’intervalle de la naissance à la mort puis à la
vie de nouveau ; la répétition d’un instant depuis
longtemps disparu qui ne peut pas être revécu. Et tout le
temps n’est que la folle croyance que ce qui est terminé est
encore ici et maintenant-26.V.13:3-4
Pour atteindre le but du Cours nous devons pratiquer le pardon. Pour
comprendre le Cours nous avons besoin d’une connaissance de sa
métaphysique, laquelle inclut le temps. Le pardon fait effondrer
le temps, accélérant le moment d’éveil spirituel
lorsque finalement nous acceptons l’Expiation – le réveil de
l’illusion du temps et de l’espace.
Jésus déclare que nous avons besoin d’idées
nouvelles à propos du temps mais dit aussi combien il est
difficile pour nous de comprendre ces idées. Nous prenons le
temps linéaire pour la vérité, pendant que
Jésus nous dit qu’il est holographique – tout se produit
en un instant. Cependant, nous pouvons au moins comprendre le but
du temps et permettre à nos idées du temps et de l’espace
profondément ancrées de se faire ébranler un peu.
Lors de notre processus de cheminement d’éveil avec le Cours,
nous rencontrerons des expériences qui sembleront choquantes et
provocantes de peur pour nos egos. Par conséquent il sera
aidant de rencontrer ces moments avec quelque notions de connaissance
afin d’éprouver du respect et non de la peur. (T-1.VII.5).
L'ego se sert du temps pour se préserver. Il nous dit que
nous avons pris la décision de nous séparer de Dieu dans
le passé et que nous y sommes parvenus. Pour nous
épargner de la culpabilité envahissante qui en est
résulté, il nous conseille de nier que tout ceci se soit
déjà réalisé. Ce péché
imaginé dans le passé est expérimenté dans
le présent comme une culpabilité qui nous mène
à la peur d’être puni dans le futur. Toutes nos peurs
proviennent de cette culpabilité inconsciente d’une
séparation qui n’est réellement jamais arrivée.
Contrairement à l'ego, le Saint-Esprit nous rappelle que la
«petite idée folle» (voir plus bas) de
séparation fut défaite par le Saint-Esprit au moment
où elle fut pensée.
Dieu a donné Son Enseignant
pour remplacer celui que tu as fait et non pour être en conflit
avec lui. Et ce qu’Il voulait remplacer a été
remplacé. Le temps n’a duré qu’un instant dans ton
esprit, sans effet sur l’éternité. Ainsi tout le temps
est passé, et tout est exactement comme c’était avant que
la voie vers le néant n’ait été faite. Le tout
petit battement de temps pendant lequel la première erreur a
é té faite, et toutes les autres dans cette seule erreur,
contenant aussi la Correction pour celle-là, et toutes les
autres venues dans la première. Et dans ce tout petit instant le
temps a disparu, car voilà tout ce qu’il a jamais
été. E à quoi Dieu a répondu a reçu
réponse et a disparu. T-26.V.3:1-7
Dans ce «petit battement de temps» l’univers entier est
né, a évolué et est mort ainsi que toutes les
pensées que nous avons connues. «Toute pensée produit une forme
à un certain niveau» (T-2.VI.9:14), donc toutes ces
pensées se manifestent dans le temps et l’espace.
Ceci est assez semblable aux univers parallèles
hypothétiques annoncés par certains physiciens quantiques
– que tous résultats possibles d’une expérience existent
et le scientiste qui y participe choisit l’un d’entre eux pour se
manifester. Bien que tout fût corrigé en cet
«instant originel» nous avons choisi de ne pas accepter la
correction du Saint-Esprit et par esprit de contraction nous continuons
comme si nous étions encore des individus spéciaux qui
sommes séparés dans l’espace et le temps linéaire.
Le monde du temps est le monde de l’illusion. Ce qui est arrivé
il y a bien longtemps semble arriver maintenant. Des choix qui ont
été faits depuis longtemps paraissent s’offrir, encore
à faire. Ce qui a été appris et compris et
depuis longtemps dé passé est considéré
comme une pensée nouvelle, une idée fraîche, une
approche différente. Parce que ta volonté est libre, tu
peux accepter ce qui est déjà arrivé ; à
n’importe quel moment que tu choisis ; et c’est alors seulement que tu
te rends compte que cela a toujours été là.
Comme le Cours le souligne, tu n’es
pas libre de choisir le curriculum, ni même la forme sous
laquelle tu l’apprends. Tu es libre, toutefois, de décider quand
tu veux l’apprendre. Et quand tu l’acceptes, il est déjà
appris. Mais nous voyons le voyage à l’endroit où
il s’est terminé, le regardant en arrière, imaginant que
nous l’entreprenons encore une fois ; revoyant mentalement ce qui est
déjà fini M-2.3:1-5
Pour éclaircir ceci je vais me servir de quelques analogies. Ce
sont des romans de fiction actuellement disponibles qui donnent au
lecteur un choix de complots à développer. Et à la
fin de chaque chapitre vous choisissez parmi un choix de conspirations
; par exemple, si le héros se marie ou demeure
célibataire. Vous êtes alors dirigé vers la page
appropriée et l’histoire continue basée sur votre choix
précédent de complot. Une ligne d’histoire multiple mais
mon infinie, un nombre d’histoires que nous passons en revue dans notre
théâtre de temps et d’espace.
Dr Kenneth Wapnick, dans son excellent livre,«A Vast illusion -
time according to a Course in Miracles», se sert de l’analogie du
VCR. L’enfant de Dieu endormi ou le décideur est assis et
regarde les cassettes vidéo de qui s’est produit dans ce
«petit battement de temps». Il a le choix entre deux
énormes piles égales de cassettes vidéo – les
bandes de l'ego et celles de leur correction par le Saint-Esprit. Une
des cassettes de correction s’appelle « Expiation» dans
laquelle le fils endormi de Dieu s’éveille finalement et
réalise joyeusement qu’il n’a jamais quitté la maison de
son Père et que le temps et l’espace sont illusoires. À
ce moment il arrête la pratique inutile de visionnement des
cassettes vidéo ainsi que ce qui s’est déjà
produit.
Il est important de réaliser que le chemin de l’éveil,
comme tout le reste, est déjà arrivé et ne peut
être changé.
Ce temps est déjà
fixé. Il semble être tout à fait arbitraire. Or il
n’est pas un pas en chemin qui soit fait uniquement par hasard par qui
que ce soit. Ce pas il l’a déjà fait, bien qu’il ne soit
pas encore embarqué. Leçon 158.3:1-4
Mais le moment où nous
décidons de visionner ce ruban ne l’est pas
Ceci est un cours en miracles. C’est
un cours obligatoire. Seul le moment où tu le suis relève
de ta volonté. Une volonté libre ne signifie pas que tu
peux établir le curriculum. Cela signifie seulement que tu peux
choisir ce que tu veux suivre à un moment donné.
T-in.1-5
Comme le Cours le souligne, tu n’es
pas libre de choisir le curriculum, ni même la forme sous
laquelle tu l’apprends. Tu es libre, toutefois, de décider quand
tu veux l’apprendre. Et quand tu l’acceptes, il est déjà
appris. M-2.3: 6-7
C’est l’objectif du chemin spirituel – d’accélérer
l’heure du réveil. Comme Jésus déclare
quelques fois dans le Livre d’Exercices, nous pourrions sauver des
milliers d’années (plusieurs révisions de cassettes
d’ego) si nous faisions correctement une leçon
particulière. Le temps peut donc s’effondrer par le pardon. Par
exemple, ton partenaire peut mourir soudainement et te laisser le cœur
brisé. En cet instant original tu peux avoir eu deux
pensées – celle aller vers les drogues pour atténuer la
douleur or dédier ta vie à trouver une paix qu’aucune
mort ne peut enlever – le choix de deux vidéos à
réviser. Si tu te tournes vers le Saint-Esprit pour des
directives Il te persuadera de réviser la dernière et
ainsi sauver du temps.
À cause de notre fixation avec le temps linéaire, il est
difficile pour nous de réaliser que tous nos problèmes
peuvent être résolus instantanément. La
vidéocassette corrective a toujours existé et nous ne
devons pas nous retarder en la révisant de nouveau.
Je semble avoir des problèmes
uniquement parce que je me sers mal du temps. Je crois que le
problème vient d’abord, et que du temps doit passer avant qu’il
puisse être résolu. Je ne vois pas que le problème
et la réponse arrivent simultanément. La raison en est
que je ne me rends pas compte encore que Dieu a placé la
réponse avec le problème, de façon à ce
qu’ils ne puissent être séparés par le temps. Le
Saint-Esprit m’enseignera cela, si je Le laisse. Et je comprendrai
qu’il m’est impossible d’avoir un problème qui n’ait pas
déjà été résolu. Leçon
90-3.2
Ceci se rapporte aussi aux enseignements du texte à propos des
Lois du Chaos où il déclare qu’il n’y a pas
d’hiérarchie d’illusions, aucun ordre de difficulté dans
les miracles. Tout problème, sans tenir compte de son apparente
envergure, a déjà été corrigé et ne
fait simplement qu’attendre l’acceptation. Notre tâche est de
nous retourner vers le Saint-Esprit et Lui demander Son avis pour
savoir quelle vidéocassette nous devons réviser et ainsi
accélérer le temps pour réviser celle de
l’Expiation (Correction).
Toi qui crois encore vivre dans le
temps et qui ne connais pas qu’il a disparu, le Saint-Esprit te guide
encore à travers le labyrinthe infiniment petit et
insensé que tu perçois encore dans le temps, bien qu’i
ait disparu depuis longtemps. Tu penses vivre ce qui est passé.
Chaque chose que tu regardes, tu l’as vue un court instant, il y a
longtemps, avant que son irréalité ne fasse place
à la vérité. Pas une seule illusion ne reste
encore sans réponse dans ton esprit. L’incertitude fut
portée à la certitude il y a si longtemps qu’il est dur,
en effet, de la tenir dans ton cœur, comme si elle était encore
devant toi. T-26.V.4