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Résumé d'Un Cours en Miracles - Michael Dawson


2e Partie

G-LA PAIX D’ESPRIT

H-COMMENT PUIS-JE PARDONNER?

I-NE PAS RENDRE L’ERREUR RÉELLE

J-ENQUÊTER LE SOI

K-L’APPROCHE AAA AU PARDON

L-L’EFFONDREMENT DU TEMPS



G-LA PAIX D’ESPRIT

N’oublie pas que la motivation pour ce cours est l’atteinte et la conservation de l’état de paix. Étant donné cet état, l’esprit est quiet, et la condition est atteinte dans laquelle tu te souviens de Dieu. T-24.Intro

Le Bonheur, c’est de vivre dans l’espace entre deux pensées. Dans cet espace le Saint-Esprit est invité et guide toutes les activités. Dans cet espace, « Je n’ai rien à faire».

Ne rien faire, c’est se reposer et préparer un lieu en soi où l’activité du corps cesse d’exiger de l’attention. C’est en ce lieu que vient le Saint-Esprit et c’est l’à qu’Il demeure. T-8.VII.7:7

Le passé autant que le futur n’existent plus. Les mémoires, la connaissance – déjà cru essentielles pour juger et évaluer chaque moment – sont abandonnées afin de laisser ce pouvoir plus puissant prendre charge de notre vie. Les décisions ont disparu et sont remplacées par une certaine connaissance.  L'ego prévient que tout sera chaotique sans son aide, mais au lieu de cela, tout est paix.
Nous nous faisons dire de démissionner d’être notre propre enseignant, parce que nous avons très mal appris. (T-12.V.8) Quelle modestie et pour lego, combien insultant. Il nous crie : «Mes expériences passées ne sont-elles pas de grande valeur ?» Non, réplique le Saint-Esprit, car chaque moment est neuf et requiert une réponse unique et seul le Saint-Esprit connait celle qui est appropriée. Et cette réponse sera bénéfique à tous car Il ne peut donner qu’à tous. “Mais comment le futur peut-il être sécuritaire ” crie l’ego? «Le futur est ton concept,» répond le Saint-Esprit. «Il n’y pas de temps, seulement le moment présent, et je peux te dire exactement  ce que tu dois faire pour avoir la paix et la joie. Mais tu dois cesser ta dépendance aux pensées basées sur la mémoire avant que je sois le bienvenu et ceci inclut tes «soi-disant bonnes pensées» aussi bien que celles qui attaquent. 
                                         
Comme étudiants d’«Un Cours en Miracles» devrions-nous travailler pour la paix mondiale ? N’est-il pas égoïste de notre part d’être seulement concerné avec notre paix intérieure ? Le Cours nous dit que cet univers complet n’est qu’une projection d’une pensée de séparation sur l’écran de l’espace/temps-

Le monde a été fait comme attaque contre Dieu. Il symbolise la peur.et qu’est-ce que la peur sinon l’absence d’amour ? Ainsi le monde é tait censé être un lieu où Dieu ne pouvait pas entrer et où Son Fils  pouvait être à part de Lui. Là est née la perception, car la connaissance ne pouvait pas causer de si insanes pensées. Livre d’Exercices p. 430, 2e par.

C’est constitué dans la structure même de cette planète que le désaccord  et les problèmes doivent existés ici. L'ego est un système de pensée meurtrier, tue ou fais-toi tuer, et ainsi il doit en être ici le miroir. Seulement pour exister sommes-nous obligés de tuer quelque chose pour manger par tous les moyens– que ce soit animal ou végétal – toute idée d’accomplir une utopie doit échouer par le fait même. S’il y a un monde, il doit y avoir un ego qui le projette. Lorsque tous les êtres séparés décideront finalement de laisser aller l'ego, (Le dernier jugement) la paix sera au rendez-vous, mais il ne restera plus d’univers pour projeter. Alors, notre intérêt n’est pas de réaliser la paix dans le monde, ni envoyer de la lumière aux régions troublées, mais d’apprendre à trouver la paix intérieure à travers nos leçons quotidiennes de pardon. Lorsque l’esprit parviendra à la paix, la mémoire de Dieu reviendra et nous accueillerons une présence de guérison dans le monde. Certaines personnes seront attirées par notre paix et à leur tour seront encouragés par notre exemple à choisir le pardon au lieu de l’attaque. Nous n’aurons aucune intention de changer et d’influencer les autres, car seule la présence d’un enseignant de Dieu possède la capacité de guérir les autres.

Le  plus grand bien peut être accompli en demeurant soi-même en paix. L’esprit ego pense constamment, planifiant, conspirant, se défendant et attaquant.  Ceci est un voile de fumée très efficace pour oblitérer les pensées de Dieu. Nous nous écrions : «Où est Dieu ?» pendant que nous nous assurons constamment de ne pas Lui laisser un espace pour entrer. Pouvons-nous Lui donner une ouverture ? Ou croyons-nous qu’Il ne peut frapper une cible qui bouge; alors vivons une vie d’action et de pensées constantes et ainsi nous serons en sécurité contre Lui.

Je suis désireux de reconnaitre que mes pensées ne signifient rien et d’en lâcher prise. Je choisis qu’elles soient remplacées par ce qu’elles étaient censées remplacer. Mes pensées sont insignifiantes, mais toute la création réside dans les pensées que je pense avec Dieu W-p1.51.4:6.

Pour trouver la paix de Dieu, nous devons atteindre l’endroit où nous voyons «Le monde que je vois ne contient rien que je veuille». Leçon 128. Pendant que nous croyons encore connaître nos meilleurs intérêts, nous continuerons à planifier et à conspirer pour l’ultime relation, la carrière, etc.  La  Paix et par conséquent la mémoire de Dieu nous échappera pendant nos poursuites des idoles de ce monde.

Un  point viendra où nous renoncerons volontiers au fait que nous ne savons pas comment être vraiment joyeux et enfin nous ferons un pas de côté et laisserons le Saint-Esprit diriger le chemin.

Sois seulement tranquille. Tu n’auras besoin d’aucune autre règle pour laisser tes exercices d’aujourd’hui t’élever au-dessus de la pensée du monde et libérer ta vision des yeux du corps. Sois seulement calme et  écoute. Leçon 125, par.9, page 232



H-COMMENT PUIS-JE PARDONNER?

Il est impossible de pardonner à quelqu'un d’autre, car ce ne sont que vos fautes que vous voyez en lui. C’est là que vous voulez les voir et non en vous. Voilà pourquoi le pardon de quelqu'un d’autre est une illusion. Le Chant de la Prière. S-2.1.4 :2-5

QU’EST-CE QUE LE PARDON?

Nous pouvons seulement débuter le processus du pardon lorsque nous commençons à réaliser combien semblables nous sommes avec la personne que nous souhaitons pardonner. Lorsque nous ne pouvons pardonner à quelqu'un, c’est parce nous ne pouvons pas nous pardonner pour le même problème, bien qu’il soit dans une autre forme. Par exemple, une femme peut détester son mari pour ses fortes explosions agressives de colère bien qu’elle ne l’ait jamais fait souffrir de cette façon. Cependant, sa colère est juste aussi forte que la sienne mais présentée de manière différente par elle. Quand elle se sent en colère, elle peut se couper de lui émotionnellement. La colère de son mari reflète la sienne qu’elle n’a pas pardonnée en elle-même.

Le Cours enseigne que le pardon reconnaît que ce que nous croyions nous avoir été fait l’a vraiment été par nous-mêmes, car nous seuls pouvons nous priver de la paix de Dieu ; par conséquent nous pardonnons aux autres pour ce qu’ils ne nous ont pas fait et non pour ce qu’ils nous ont fait. Le pardon véritable reconnaît une attaque comme un appel à l’amour et à la correction. (T-12. 1.8) (p.233)

Le pardon consiste à abandonner le passé, à laisser aller tout ce que nous croyons que les gens, le monde ou Dieu nous ont fait, aussi bien que tout ce que nous pensons leur avoir fait. Le pardon est un changement dans la perception. Chacun d’entre nous est notre frère ou notre sœur venant de l’amour ou de la peur. Leur attaque provenant de la peur, est une supplication pour notre amour. Notre seul problème est de croire en la séparation d’avec Dieu, notre seule guérison est de se joindre les uns aux autres à travers le pardon.

Les trois étapes du pardon.
Kenneth Wapnick a identifié dans le Cours trois étapes ou pas sur le sentier du pardon que je trouve utiles dans la compréhension de ce qu’est le pardon véritable.

1.    Premièrement, nous devons retirer nos projections sur le monde et prendre la responsabilité pour notre propre souffrance. Nous devons arrêter de pointer nos doigts vers les gens et les situations en les accusant de nous blesser et voir qu’ils sont en train de nous refléter les endroits que nous n’avons pas guéris/pardonnés en nous-mêmes. En fait, ces personnes et ces événements méritent nos remerciements pour nous avoir montré ce qui se trouve dans notre inconscient, car sans eux nous ne verrions pas les forces qui nous actionnent. Le secret du salut n’est que ceci : que tu te fais cela à toi-même. T-27.VII.10 :1 (p.630)

2.    Après avoir réalisé qu’il n’y a rien à blâmer « au dehors» et ayant trouvé que le problème se trouve en nous-mêmes, nous tombons normalement dans le piège de se sentir coupable. Notre ego croit s’être séparé de Dieu et tient à continuer de cette façon. Il nous dit que nous devrions nous sentir coupable pour nos péchés car c’est par ce moyen que nous venons à prendre sérieusement ce monde de séparation.
La culpabilité demande toujours une punition et c’est ce qui nous empêche de laisser aller notre souffrance. Durant cette deuxième étape de pardon, nous venons à voir combien nous sommes attachés à notre culpabilité. La culpabilité est la somme totale de pensées négatives que nous entretenons sur nous-mêmes. Il apparaît comme un sacrifice de ne pas se sentir justifiés d’être une victime et le souhait est de s’accrocher à sa colère, à sa jalousie, ses griefs, etc.
Bien que la culpabilité soit douloureuse, elle nous est familière et nous la préférons à l’augmentation de responsabilité personnelle qui nous arrivera lorsque nous perdrons notre attachement à être une victime. Nous pouvons maintenant choisir de décider que la culpabilité ne nous sert plus désormais et que nous aimerions qu’elle soit défaite.
Ce changement requiert de l’aide en dehors du système de pensée de l'ego car nous ne pouvons pas le faire par nous-mêmes. Notre petit désir de changer, de modifier notre perception, ouvre la voie pour la troisième étape du pardon.

3.    À ce stade final, notre culpabilité est défaite par le Saint-Esprit, Qui se tenait toujours
là derrière la barrière de notre culpabilité et la paix revient à notre esprit. Cependant, jusqu’à ce que nous exécutions les deux premières étapes Il ne peut pas entreprendre la troisième. Nos pas peuvent être comparés au fait de percer un trou dans la barrière de protection que nous avons érigée contre l’amour de Dieu afin de permettre à son Amour de se répandre à l’intérieur et dissoudre notre culpabilité.

La prière suivante tirée d’«Un Cours en Miracles» contient en elle-même les trois étapes du pardon. Le Cours nous conseille fortement de l’utiliser chaque fois que nous ne sommes pas joyeux.

J’ai dû prendre la mauvaise décision, parce que je ne suis pas en paix.
J’ai pris la décision moi-même, mais je peux aussi prendre une autre décision
Je veux prendre une autre décision, parce que je veux être en paix.
Je ne me sens pas coupable, parce que le Saint-Esprit défera toutes les conséquences de ma mauvaise décision si je Le laisse défaire.
Je choisis de Le laisser défaire, en Lui permettant de décider de choisir Dieu pour moi.
T-5.VII.6:7-11 (p. 96)

Au niveau d’expérience le plus profond nous viendrons à réaliser que nous ne sommes pas notre ego mais bien encore « chez nous en Dieu rêvant d’exil » T-10.1.2 :1 (p.195)

Nous découvrirons que nous sommes tels que Dieu nous a créés, le seul Christ, parfait et  éternel et que rien ne peut nous blesser. Quoi donc alors aura à être pardonné ?

….dans le pardon complet, où tu reconnais qu’il n’y a rien à pardonner, tu es absous complètement. T-15.VIII.1:7 (p.343)


I-NE PAS RENDRE L’ERREUR RÉELLE

Dans nos vies de chaque jour, nous sommes entourés de défis qui demandent à être résolus. L'ego est assez vite à rebondir dans le portrait et à prendre tout très sérieusement en déclarant réelles toutes les erreurs commises et ensuite essayer de les «résoudre». En donnant de la réalité aux erreurs, l'ego s’assure que nous gardions notre focus fermement centré sur l’illusion de l’espace/ temps qu’il a créé et loin de la source d’aide véritable – le Saint-Esprit.

Tu ne comprends pas comment passer sur l’erreur, sinon tu n’en ferais pas. Ce ne serait qu’une erreur de plus que croire, soit que tu n’en fais pas, soit que tu peux les corriger sans l’aide d’un Guide en correction. Et si tu ne suis pas ce Guide, tes erreurs ne seront pas corrigées…..la façon de les défaire n’est donc pas de toi mais pour toi. T-9.IV.2:2-7 (p.181)

Pour nous aider à comprendre la nature du problème et sa solution, nous pouvons nous tourner vers l’analogie trouvée dans les rêves. Imaginez que vous dormez et faites un cauchemar. Dans ce rêve vous êtes dans une situation où vous semblez être pris dans un danger qui provient de quelqu'un ou quelque chose d’autre. Le tout semble très réel et l'ego est occupé à vous «aider» à faire face à la situation. Cet aide comme de raison, sera quelque forme de déni et de projection résultant en une défense ou une attaque. Le cauchemar semble tellement réel que vous commencez à crier fort et réveiller votre partenaire qui allume la lampe sur la table de chevet. Dans votre rêve, vous devenez conscient de la lumière, vous réalisez faire un cauchemar et vous vous réveillez.

Vous regardez autour de la chambre qui vous est familière et vous émettez un soupir de soulagement en disant à votre partenaire : «Merci mon Dieu rien de cela n’était réel» «Je croyais tellement être un pécheur dans ce rêve et que je n’avais aucun autre recours que d’attaquer pour me sauver».

La lumière est-elle venue dans votre rêve pour vous protéger ? La lumière a-t-elle attaqué vos ennemis ? N’a-t-elle rien fait d’autre que de vous rappeler que c’était un rêve et que rien ne se passait vraiment – que vous aviez tout monté ?
Vous ne ressentez aucune culpabilité à propos de ce que vous avez fait dans le rêve et aucune faute n’a été commise. Les erreurs n’étaient pas réelles et la lumière qui a apparu vous l’a rappelé. Vous semblez maintenant être de retour dans la «réalité». Mais l’êtes-vous vraiment ?
Tout ton temps se passe à rêver. Tes rêves endormis et tes rêves éveillés ont des formes différentes, mais c’est tout. Leur contenu est le même. T-18.II.5:12-14 (p.403)

Le Cours nous informe qu’il n’y a aucune différence entre nos rêves endormis et ceux qui sont «éveillés» où nous pensons être un corps en besoin de protection par notre ego. Même la plus petite nuance d’irritation nous fait croire que quelque chose de réel s’est produit pour déranger notre paix et notre colère va maintenant restaurer la situation à notre goût en essayant de faire sentir les autres coupables. T-15.VII.10 (p.341) Nous avons encore donné de la réalité à l’erreur. Cependant, la même solution nous attend tout comme dans le cauchemar. Nous ne pouvons pas nous guérir nous-mêmes, mais nous pouvons inviter la guérison de Celui Qui peut la donner. Il y a une lumière dans notre esprit, le Saint-Esprit, Qui est la mémoire de qui nous sommes réellement.

Un souvenir de chez toi continue à te hanter, comme s’il y avait un endroit qui appelait ton retour, bien que tu ne reconnaisses pas la voix, ni ce que c’est que cette voix te rappelle.
Leçon 182, p. 351

Si nous pouvons mettre de côté la forte envie de nous «réparer» et réaliser que tout ce que nous savons faire est de créer des problèmes et non de les guérir, nous pourrons créer l’ouverture nécessaire au milieu de nos défenses pour que la lumière du Saint-Esprit puisse rayonner et éloigner notre souffrance.

La situation externe qui était cru responsable pour notre souffrance peut ne pas être altérée, mais sa perception sera maintenant différente et nous serons en paix. Un miracle s’est produit. La lumière du Saint-Esprit a-t-elle fait quelque chose ? A-t-elle agit dans le monde et eu des effets sur la forme ? Non, elle nous a seulement rappelé qu’il y avait une autre façon de voir la situation. La lumière n’attaque pas la noirceur. La noirceur est seulement l’absence de lumière. Quand vous allumez une lampe dans une pièce sombre, la noirceur ne va pas se cacher sous le tapis. La Saint-Esprit nous rappelle que l’erreur perçue est irréelle. Elle est de la même nature que le cauchemar.

La voix du Saint-Esprit ne commande pas, parce qu’elle est incapable d’arrogance. Elle n’exige pas, parce qu’Elle ne cherche pas à contrôler. Elle ne vaine (n’accable) pas parce qu’Elle n’attaque pas. Elle ne fait que rappeler. Elle est irrésistible uniquement à cause de ce qu’Elle te rappelle. T-5.II.7:1-6 (p.82)

Il se peut  quelquefois que vous réalisiez rêver lorsque vous faites un rêve tout en  continuant à rêver. C’est ce qu’on appelle un rêve lucide ou conscient. Au moment où vous réalisez que vous rêvez, tout problème que vous puissiez avoir disparaît immédiatement dans la joyeuse réalisation que vous inventez tout le contenu du rêve ainsi que sa réaction. Et maintenant, vous pouvez changer votre réponse.
Le voyage que nous entreprenons avec «Un Cours en Miracles» et l’aide du Saint-Esprit montre que nous pouvons changer notre réaction en toute circonstance, même la plus extrême et accepter le miracle que le Saint-Esprit est constamment en train de nous prolonger.




J-ENQUÊTER LE SOI
Rien de réel ne peut  être menacé     
Rien d’irréel n’existe      
En cela réside la paix de Dieu      
Texte, Intro-

 «Un Cours en Miracles» nous demande d’affronter notre sagesse conventionnelle à propos de qui nous croyons être et ce qu’est vraiment le monde. Jusqu’à ce que nous le fassions, nous errons endormis et la souffrance sera notre constant compagnon. L’énoncé plus haut cite : «Rien d’irréel n’existe» signifiant que si quelque chose n’est pas éternel (c.à.d. jamais né) sa nature est celle d’un rêve. Dans le Livre d’Exercices Jésus déclare, «Il n’y a pas de monde. Voilà la pensée centrale que le Cours tente d’enseigner.» Livre d’Exercices  p1.132.6:2-3. Si c’est la «pensée centrale» alors nous avons besoin d’y faire très attention.

Alors, qu’est-ce qui existe? Un homme qui marche au crépuscule se trompe en prenant une corde enroulée pour un serpent empoisonné et devient terrifié. Il voit ce qui semble un vrai problème qui nécessite une solution d’urgence et il n’entendra rien d’autre. Il est possible que beaucoup de persuasion soit nécessaire à quelqu'un qui sait la vérité qu’il n’y a rien à craindre dans cette situation. Le «serpent» est une projection de l’esprit de l’homme et n’a aucune existence inhérente. Certaines écoles Bouddhistes diraient qu’il est vide et «n’existe pas de son propre côté» et que tout ce nous percevons ou pensons est soit vide ou nul, sans aucune réalité ou existence inhérente.

Je crois que le Cours est d’accord avec ceci, faisant référence à l'ego comme étant un rêve qui disparaîtra dans le néant quand nous le choisirons, tout comme la noirceur s’efface (et non se cache) quand apparaît la lumière. Pendant que nous nous identifions avec l'ego, nous lui donnons de la réalité et par le fait même nous insistons à exister comme individu pour maintenir l’illusion d’individualité, nous avons besoin de nous défendre contre la vérité en nous concentrant sur l’irréel – un monde vide de toute existence inséparable.

Alors qui suis-je ? Ce tronc avec quatre membres et une tête ? Est-ce que je me sens diminué quand je me coupe les ongles et me fait tailler les cheveux ? Ou lorsque je perds un membre? Non – la pensée « Je » demeure.  Que penser des pensées et des émotions qu’elles génèrent ? Nous pouvons les regarder venir et partir, nous pouvons reculer et observer leur présence ou leur absence, elles ne sont donc pas ce que nous sommes. Sommes-nous une collection des parties de nos corps, pensées et émotions ? Encore non, car si nous ne pouvons pas être trouvés dans les parties nous ne pouvons donc pas plus exister dans la collection.

Les pensées dont je suis conscient ne signifient rien parce que je suis en train d’essayer de penser sans Dieu. Ce que je nomme «mes pensées» ne sont pas mes vraies pensées. Mes vraies pensées sont celles que je pense avec Dieu. Je n’en suis pas conscient parce que j’ai fabriqué mes pensées pour les remplacer. Leçon 51.

Le concept d’un soi individuel est fait par l’esprit – ce n’est seulement qu’une autre pensée vue comme étant importante. Notre corps, esprit et sentiments sont seulement comme le câble enroulé et n’ont aucune existence reliée. Nous leur avons seulement donné un sens ou une étiquette comme étant «moi ». Les premières leçons du Livre d’Exercices insistent sur ce point. «Rien dans cette pièce ne signifie quoi que ce soit». A la revue de cette leçon, (voir la leçon 51) on dit : « La raison pour laquelle il en est ainsi, c’est que je ne vois rien et rien n’a pas de signification. Il est nécessaire que je reconnaisse cela pour apprendre à voir. ». À la leçon 7 Jésus se sert de l’exemple d’une tasse en disant, « Que sais-tu de cette tasse, excepté ce que tu en as appris dans le passé ?  Tu n’aurais aucune idée de ce qu’est cette tasse, n’eut été de ton apprentissage passé». Cela est une autre façon de dire que nous étiquetons tout ce que nous percevons et lui donnons un sens qu’il ne possède pas de lui-même ni en lui-même.

Ce que Dieu n’a pas créé n’existe pas. Et tout ce qui existe existe tel qu’Il l’a créé. Le monde que tu vois n’a rien à faire avec la réalité. C’est toi qui l’a fait et il n’existe pas. Leçon 14.

 Lorsque la première lettre de l’alphabet a été écrite sur le tableau, à notre première classe de lecture lorsque nous étions enfants, nous n’avons pas vu un « A » Nous avons peut-être vu une tente ou une montagne. Nous avons dû nous faire apprendre à le cataloguer comme un « A » et c’est ce que nous voyons maintenant. Mais ce n’est pas un « A » de lui-même et en lui-même mais bien une série de traits. Même le mot «trait» est une étiquette.
Imaginez-vous pour un moment qu’à travers le pardon à soi nous laissions aller notre identité personnelle comme homme, femme, parent, enfant, travailleur, etc. Qui reste pour vouloir un gain, des louanges et une bonne réputation ? Nous pourrons alors connaître la paix de  Dieu et finalement nous rappeler qui nous sommes – non pas comme individu mais comme Christ  - le seul  esprit éternel sans forme que Dieu a créé dans son Esprit.



K-L’APPROCHE AAA AU PARDON -
Conscience - Acceptation – Demande d’aide

CONSCIENCE – Le Désaveu du Déni

Le conflit doit être résolu. Il ne peut être évité, mis de côté, nié, déguisé, vu ailleurs, appelé d’un autre nom ou caché par quelque tromperie, si l’on veut s’en échapper. Leçon 333- 1:4.

Pour que le processus de pardon puisse commencer, nous devons réaliser que le problème se situe dans notre esprit et non dans le monde où notre ego nous affirme l’être.  Si des dictateurs comme Hitler nous contrarie, c’est que nous possédons un propre Hitler dans notre esprit. Il est inconfortable et douloureux de réaliser ce que nous avons gardé couvert dans nos esprits et nous résistons à ce processus. Cependant, jusqu’à ce que nous réalisions ce qui a besoin d’être pardonné, nous sommes destinés à conserver nos problèmes.

De plus, si nous permettions à nos défenses d’ego d’être dissoutes, le Saint-Esprit entrerait dans nos esprits et ferait partir l'ego, et c’est notre plus grande peur – le fin de notre exclusivité et de notre spécialisme.

Il n’est pas nécessaire de chercher ce qui est vrai, mais il est nécessaire de chercher ce qui est faux. T-16.IV.6:2

L’aspect principal du Cours n’est pas d’affirmer la lumière et l’amour à l’intérieur de nous mais de découvrir et de pardonner les blocages d’ego que nous avons érigés pour cacher la présence de l’amour. Quand ils seront enlevés par le processus de pardon, la lumière et l’amour de Dieu se manifesteront automatiquement dans nos esprits.

Jésus nous demande de nous servir de nos relations comme des miroirs afin de découvrir tout ce qui est non guéri en nous. Pour pouvoir le faire, c’est notre responsabilité d’en être conscient. Comme Jésus avait rappelé à Helen Schucman : «Tu es bien trop tolérante à l’égard des vagabondages de l’esprit et tu excuses passivement ses malcréations». T-2.VI.4:6

ACCEPTATION – Ne Pas Prendre Notre Ego Sérieusement

C’est l’irréalité du péché qui rend le pardon naturel et entièrement sain, un profond soulagement pour ceux qui l’offrent ; une quiète bénédiction là où il est reçu. Il n’approuve pas les illusions mais les recueille légèrement, avec un petit rire, et les dépose doucement aux pieds de la vérité. Et là elles disparaissent entièrement. Leçon 134.6:1-3

Quand par le fait d’être conscient, nous découvrons que le problème se situe en nous, l'ego tente de reprendre ce qu’il a perdu en se servant de la clairvoyance que nous venons d’acquérir pour nous accuser de nos péchés. Il se trouve une grande tentation de le croire et nos doigts accusateurs pointent maintenant vers notre propre tête. Notre réponse donne encore de la réalité au monde de l'ego.

Cependant, ce drame qui est le nôtre se produit encore dans le rêve de séparation d’avec Dieu et rien n’est vraiment en train d’arriver. Comme lorsque tu t’éveilles d’un cauchemar, tu réalises que rien ne s’est finalement produit, ainsi Jésus nous demande d’apprendre à rire doucement de nos rêves d’ego.  Rien de ce que nous puissions faire ne peut blesser notre nature Christique – autrement le péché serait possible.

Regarder notre culpabilité avec acceptation est le changement de perception que le Cours appelle un miracle. Tout ce à quoi nous résistons persiste, par contre ce que nous acceptons sera guéri. Le Cours nous demande de regarder les ténèbres dans nos esprits et d’accepter sans jugement ce que nous y trouvons. On ne nous demande pas de réprimer notre colère ou de la transformer, mais simplement de l’observer tout en l’acceptant doucement et en attendant patiemment pour le moment où elle aura disparu. La cause de toute notre souffrance vient du désir à maintenir l’apparente séparation d’avec Dieu et ainsi de préserver notre individualité.

Il t’enjoint de Lui porter chaque terrible effet afin qu’ensemble Vous regardiez sa sotte cause, et que en ries avec Lui un moment. Tu juges les effets, mais Il a jugé leur cause.    T-27.VIII.9:3-4

DEMANDE D’AIDE – Offrir nos problèmes au Saint-Esprit 

Le Saint-Esprit ne demande te toi que ceci : apporte-Lui chaque secret que tu lui as fermé. Ouvre-Lui chaque porte et invite-Le à entrer dans les ténèbres pour les dissiper. À ta requête, il entre avec joie. Il porte la lumière aux ténèbres si tu Lui ouvres les ténèbres. Mais ce que tu caches, Il ne peut le regarder. T-14.VII.6:1-5

Lorsque nous décidons d’être heureux et non d’avoir raison, nous invitons le Saint-Esprit dans nos esprits pour éloigner la culpabilité à laquelle nous nous accrochions. Il est important de réaliser que nous ne sommes pas ceux qui guérissons notre esprit – nous ne faisons que permettre au Saint-Esprit d’enlever ce qui nous coupe de Dieu. Nous n’avons pas à comprendre comment cela se produit. Notre travail se situe aux deux premiers stades de ce processus – Conscience et Acceptation. Pour être guéri nous avons besoin d’aide en dehors de notre système de pensée d'ego. Cet aide doit attendre jusqu’à ce qu’elle soit demandée car elle ne s’ingérera jamais de force en nous contre notre libre arbitre.
 
La prochaine fois que tu sentiras avoir perdu ta paix, il t’aidera de savoir que tu peux arrêter un instant et devenir conscient de l’endroit où tu te sens inconfortable dans ton corps. Cet endroit est un reflet dans ton esprit d’un non pardon dans ton corps. Mets ta main à cet endroit dans un geste de simple acceptation et dis-toi qu’il est correct de se sentir ainsi. Lorsque tu te sens prêt, demande au Saint-Esprit de voir le problème d’une façon différente dans ta vie.


L-L’EFFONDREMENT DU TEMPS

Telle est chaque vie; un semblant d’intervalle de la naissance à la mort puis à la vie de nouveau ; la répétition  d’un instant depuis longtemps disparu qui ne peut pas être revécu. Et tout le temps n’est que la folle croyance que ce qui est terminé est encore ici et maintenant-26.V.13:3-4

Pour atteindre le but du Cours nous devons pratiquer le pardon. Pour comprendre le Cours nous avons besoin d’une connaissance de sa métaphysique, laquelle inclut le temps. Le pardon fait effondrer le temps, accélérant le moment d’éveil spirituel lorsque finalement nous acceptons l’Expiation – le réveil de l’illusion du temps et de l’espace.

Jésus déclare que nous avons besoin d’idées nouvelles à propos du temps mais dit aussi combien il est difficile pour nous de comprendre ces idées. Nous prenons le temps linéaire pour la vérité, pendant que Jésus nous dit qu’il est holographique – tout  se produit en un instant.  Cependant, nous pouvons au moins comprendre le but du temps et permettre à nos idées du temps et de l’espace profondément ancrées de se faire ébranler un peu. Lors de notre processus de cheminement d’éveil avec le Cours, nous rencontrerons des expériences qui sembleront choquantes et provocantes de peur pour nos egos.  Par conséquent il sera aidant de rencontrer ces moments avec quelque notions de connaissance afin d’éprouver du respect et non de la peur. (T-1.VII.5).

 L'ego se sert du temps pour se préserver. Il nous dit que nous avons pris la décision de nous séparer de Dieu dans le passé et que nous y sommes parvenus. Pour nous épargner de la culpabilité envahissante qui en est résulté, il nous conseille de nier que tout ceci se soit déjà réalisé. Ce péché imaginé dans le passé est expérimenté dans le présent comme une culpabilité qui nous mène à la peur d’être puni dans le futur. Toutes nos peurs proviennent de cette culpabilité inconsciente d’une séparation qui n’est réellement jamais arrivée.

Contrairement à l'ego, le Saint-Esprit nous rappelle que la «petite idée folle» (voir plus bas) de séparation fut défaite par le Saint-Esprit au moment où elle fut pensée.

Dieu a donné Son Enseignant pour remplacer celui que tu as fait et non pour être en conflit avec lui. Et ce qu’Il voulait remplacer a été remplacé. Le temps n’a duré qu’un instant dans ton esprit, sans effet sur l’éternité. Ainsi tout le temps est passé, et tout est exactement comme c’était avant que la voie vers le néant n’ait été faite. Le tout petit battement de temps pendant lequel la première erreur a é té faite, et toutes les autres dans cette seule erreur, contenant aussi la Correction pour celle-là, et toutes les autres venues dans la première. Et dans ce tout petit instant le temps a disparu, car voilà tout ce qu’il a jamais été. E à quoi Dieu a répondu a reçu réponse et a disparu. T-26.V.3:1-7

Dans ce «petit battement de temps» l’univers entier est né, a évolué et est mort ainsi que toutes les pensées que nous avons connues. «Toute pensée produit une forme à un certain niveau» (T-2.VI.9:14), donc toutes ces pensées se manifestent dans le temps et l’espace.

Ceci est assez semblable aux univers parallèles hypothétiques annoncés par certains physiciens quantiques – que tous résultats possibles d’une expérience existent et le scientiste qui y participe choisit l’un d’entre eux pour se manifester. Bien que tout fût corrigé en cet «instant originel» nous avons choisi de ne pas accepter la correction du Saint-Esprit et par esprit de contraction nous continuons comme si nous étions encore des individus spéciaux qui sommes séparés dans l’espace et le temps linéaire.

Le monde du temps est le monde de l’illusion. Ce qui est arrivé il y a bien longtemps semble arriver maintenant. Des choix qui ont été faits depuis longtemps paraissent s’offrir, encore à faire. Ce qui a  été appris et compris et depuis longtemps dé passé est considéré comme une pensée nouvelle, une idée fraîche, une approche différente. Parce que ta volonté est libre, tu peux accepter ce qui est déjà arrivé ; à n’importe quel moment que tu choisis ; et c’est alors seulement que tu te rends compte que cela a toujours été là.

Comme le Cours le souligne, tu n’es pas libre de choisir le curriculum, ni même la forme sous laquelle tu l’apprends. Tu es libre, toutefois, de décider quand tu veux l’apprendre. Et quand tu l’acceptes, il est déjà appris.  Mais nous voyons le voyage à l’endroit où il s’est terminé, le regardant en arrière, imaginant que nous l’entreprenons encore une fois ; revoyant mentalement ce qui est déjà fini  M-2.3:1-5

Pour éclaircir ceci je vais me servir de quelques analogies. Ce sont des romans de fiction actuellement disponibles qui donnent au lecteur un choix de complots à développer. Et à la fin de chaque chapitre vous choisissez parmi un choix de conspirations ; par exemple, si le héros se marie ou demeure célibataire. Vous êtes alors dirigé vers la page appropriée et l’histoire continue basée sur votre choix précédent de complot. Une ligne d’histoire multiple mais mon infinie, un nombre d’histoires que nous passons en revue dans notre théâtre de temps et d’espace.

Dr Kenneth Wapnick, dans son excellent livre,«A Vast illusion - time according to a Course in Miracles», se sert de l’analogie du VCR. L’enfant de Dieu endormi ou le décideur est assis et regarde les cassettes vidéo de qui s’est produit dans ce «petit battement de temps». Il a le choix entre deux énormes piles égales de cassettes vidéo – les bandes de l'ego et celles de leur correction par le Saint-Esprit. Une des cassettes de correction s’appelle « Expiation» dans laquelle le fils endormi de Dieu s’éveille finalement et réalise joyeusement qu’il n’a jamais quitté la maison de son Père et que le temps et l’espace sont illusoires. À ce moment il arrête la pratique inutile de visionnement des cassettes vidéo ainsi que ce qui s’est déjà produit.

Il est important de réaliser que le chemin de l’éveil, comme tout le reste, est déjà arrivé et ne peut être changé.

Ce temps est déjà fixé. Il semble être tout à fait arbitraire. Or il n’est pas un pas en chemin qui soit fait uniquement par hasard par qui que ce soit. Ce pas il l’a déjà fait, bien qu’il ne soit pas encore embarqué. Leçon 158.3:1-4

Mais le moment où nous décidons de visionner ce ruban ne l’est pas

Ceci est un cours en miracles. C’est un cours obligatoire. Seul le moment où tu le suis relève de ta volonté. Une volonté libre ne signifie pas que tu peux établir le curriculum. Cela signifie seulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre à un moment donné. T-in.1-5

Comme le Cours le souligne, tu n’es pas libre de choisir le curriculum, ni même la forme sous laquelle tu l’apprends. Tu es libre, toutefois, de décider quand tu veux l’apprendre. Et quand tu l’acceptes, il est déjà appris. M-2.3: 6-7

C’est l’objectif du chemin spirituel – d’accélérer l’heure du réveil.  Comme Jésus déclare quelques fois dans le Livre d’Exercices, nous pourrions sauver des milliers d’années (plusieurs révisions de cassettes d’ego) si nous faisions correctement une leçon particulière. Le temps peut donc s’effondrer par le pardon. Par exemple, ton partenaire peut mourir soudainement et te laisser le cœur brisé. En cet instant original tu peux avoir eu deux pensées – celle aller vers les drogues pour atténuer la douleur or dédier ta vie à trouver une paix qu’aucune mort ne peut enlever – le choix de deux vidéos à réviser. Si tu te tournes vers le Saint-Esprit pour des directives Il te persuadera de réviser la dernière et ainsi sauver du temps.

À cause de notre fixation avec le temps linéaire, il est difficile pour nous de réaliser que tous nos problèmes peuvent être résolus instantanément.  La vidéocassette corrective a toujours existé et nous ne devons pas nous retarder en la révisant de nouveau.

Je semble avoir des problèmes uniquement parce que je me sers mal du temps. Je crois que le problème vient d’abord, et que du temps doit passer avant qu’il puisse être résolu. Je ne vois pas que le problème et la réponse arrivent simultanément. La raison en est que je ne me rends pas compte encore que Dieu a placé la réponse avec le problème, de façon à ce qu’ils ne puissent être séparés par le temps. Le Saint-Esprit m’enseignera cela, si je Le laisse. Et je comprendrai qu’il m’est impossible d’avoir un problème qui n’ait pas déjà été résolu. Leçon 90-3.2

Ceci se rapporte aussi aux enseignements du texte à propos des Lois du Chaos où il déclare qu’il n’y a pas d’hiérarchie d’illusions, aucun ordre de difficulté dans les miracles. Tout problème, sans tenir compte de son apparente envergure, a déjà été corrigé et ne fait simplement qu’attendre l’acceptation. Notre tâche est de nous retourner vers le Saint-Esprit et Lui demander Son avis pour savoir quelle vidéocassette nous devons réviser et ainsi accélérer le temps pour réviser celle de l’Expiation (Correction).

Toi qui crois encore vivre dans le temps et qui ne connais pas qu’il a disparu, le Saint-Esprit te guide encore à travers le labyrinthe infiniment petit et insensé que tu perçois encore dans le temps, bien qu’i ait disparu depuis longtemps. Tu penses vivre ce qui est passé. Chaque chose que tu regardes, tu l’as vue un court instant, il y a longtemps, avant que son irréalité ne fasse place à la vérité. Pas une seule illusion ne reste encore sans réponse dans ton esprit. L’incertitude fut portée à la certitude il y a si longtemps qu’il est dur, en effet, de la tenir dans ton cœur, comme si elle était encore devant toi. T-26.V.4